LES DOSSIERS

L’AFRIQUE DU XXIème SIECLE: L’Afrique de nos volontés

Auteur : Jacques BONJAWO
Editions KARTHALA

1. L’Afrique du XXIème siècle

1.1 Présentation de l’ouvrage

  • Le genre littéraire

C’est un essai de deux cent (200) pages, dont l’éditeur est Karthala, Paris.

  • Le contexte

Cet ouvrage s’inscrit dans un contexte à la fois économique et social. Mais il peut aussi servir de base pédagogique, pour encourager le développement des technologies et des biotechnologies, et aussi montrer l’enjeu pour l’essor de l’Afrique.

  • La cible

Cette œuvre s’adresse à :
– les autorités politiques et administratives d’un pays
– les universitaires
– les étudiants
– les entreprises
– les ONG (Organisation Non Gouvernementale)
– les hommes de médias et de communications
– la société civile.

  • Le thème central du livre

La réflexion dans ce livre s’articule autour de deux axes :

  • Les grands défis auxquels le continent africain se trouve confronté dans le nouveau contexte international marqué par les changements scientifiques et technologiques, en particulier les TIC et la biotechnologie. Ces défis s’expriment en termes de volonté de saisir les opportunités qu’offrent ces nouvelles technologies pour sortir de leur marasme économique et social, comme ont su le faire certains pays plus mal partis que nos pays il y a un demi siècle.
  • Les chantiers à mettre en œuvre et les stratégies à adopter par l’Afrique pour faire face à ces défis et saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies tout en étant vigilants par rapport aux menaces et dérapages potentiels, en particulier, les risques de fracture sociale entre les groupes favorisés et les groupes pauvres et vulnérables.

Le livre passe en revue, un en un, ces chantiers, rappelant les opportunités, l’importance des enjeux et indiquant les stratégies permettant de saisir efficacement ces opportunités, en donnant ici et là des exemples concrets de réussites par d’autres pays en voie de développement.

1.2 Problématique de l’Afrique du XXIème siècle

1.2.1 La dette extérieure publique en Afrique

Depuis 1980, la dette extérieure publique (c’est-à-dire contractée par les pouvoirs publics ou garantie par eux) à long terme de l’Afrique n’a pas cessé de progresser. Le niveau d’endettement est tel qu’il compromet gravement le développement des pays de cette région.
En effet, selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies, 40% des revenus publics des Etats africains sont affectés au service de la dette extérieure au détriment de la santé de l’éducation et d’autres services sociaux collectifs.

Parmi les 41 pays classés comme pauvres et très endettés, 33 sont en Afrique

1.2.2 Les paysans africains et la mondialisation : La concurrence déloyale

60% de la population active est paysanne.

La quasi-totalité des recettes liées à l’exportation est réalisée par la vente de produits agricoles (coton, café, cacao …).
Vendus sur le marché mondial selon les règles de la libre concurrence, ces produits sont en concurrence avec des produits en provenance notamment des Etats-Unis et de l’Union, largement subventionnés, donc à des prix défiants toute concurrence.

L’Afrique se trouve ainsi condamnée à essuyer un manque à gagner constant dans ses échanges sur le marché mondial des matières premières.

Comment en finir avec cette spirale infernale : Endettement, ressources à la baisse, nouveau prêts …etc.

Cette concurrence déloyale dénoncée par l’Afrique ne semble pas avoir d’échos auprès des gouvernements du Nord.

En effet, lors de la dernière rencontre du G8, à Gleeneagles (Ecosse – juillet 2005), les pays riches se sont contentés de répondre aux attentes africaines en accordant une annulation de dettes à certains pays.

Le nord et le sud ne se battent pas à armes égales.

Quelles solutions pour l’Afrique pour en finir avec ses « expédients », cette concurrence déloyale, pour un développement durable ?

1.2.3 Développement et Technologie

L’avènement des nouvelles technologies de l’information a fortement contribué à l’efficacité dans nos pratiques actuelles. En effet, cela transparaît dans l’utilisation, de plus en plus fréquente, de l’Internet dans le commerce, la communication et même l’éducation : le e-commerce et l’université virtuelle africaine.

Ainsi, le vendeur n’a pas nécessairement besoin de se déplacer pour rencontrer le client et il peut le trouver où qu’il soit. L’entreprise peut aussi réduire ses coûts liés à la force de vente et à la publicité de grande masse.

Par ailleurs, les étudiants africains peuvent rester dans leurs pays respectifs tout en suivant les cours dans les pays occidentaux grâce à une projection. Ceci contribue à freiner la fuite des cerveaux.

Le livre montre comment les technologies jouent un rôle important dans le développement et l’atteinte, de manière efficace, des objectifs.

1.2.4 Développement et Biotechnologie

Ø Les OGM

Définition :

Un organisme génétiquement modifié (OGM) peut être défini comme un organisme animal ou végétal ayant subi un transfert de gène, et, plus généralement, une manipulation de son patrimoine génétique destinée à lui donner de nouvelles propriétés. Aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la science est capable de transférer directement des gènes ou des groupes de gènes entre espèces différentes.

Les OGM suscitent des espoirs et des inquiétudes.

Des espoirs, car les OGM permettraient le développement exponentiel de la production agricole et de ce fait pourrait être une solution à la faim dans le monde. Le champ des perspectives ouvertes à ces techniques semble illimité. En élevage et en agriculture, par exemple, la production pourrait augmenter considérablement grâce à une croissance plus rapide des plantes et des animaux. Dans le domaine médical, il serait envisageable de produire de nouveaux médicaments grâce à des aliments transgéniques.

Toutefois, les conséquences (risques sanitaires, écologiques éventuels) dans l’utilisation courante sont très mal connues, la science n’a que très peu de recul. Il est difficile de mesurer dès aujourd’hui l’ampleur des conséquences de l’utilisation des OGM sur le milieu naturel et l’organisme humain.

Les enjeux d’ordre socio-économique, éthique et environnemental sont sans précédents.

2. Introduction de l’ouvrage (extrait du livre de la page 8 à la page 15)

« Le développement n’est pas seulement une question de ressources et de capital mais une transformation de la société. » Joseph E. Stiglitz

Qu’on me permette de commencer ce texte par une anecdote significative. En 2002, en raison de conditions climatiques très défavorables, la récolte des céréales avait été catastrophique dans nombre de pays de l’Afrique australe. De millions d’individus étaient menacés par la famine. Cette situation était particulièrement grave en Zambie. Comme d’habitude, le Programme alimentaire mondiale (PAM) se chargea de la distribution de milliers de tonnes de nourriture. Elle distribua en particulier du mais dont une grande partie fut offerte gracieusement par les États-Unis. Mais il s’agissait d’un mais provenant de grains génétiquement modifiés. Ainsi, en octobre 2002, le président Zambien surprit la communauté internationale en refusant, non sans courage, le mais américain, car, dit-il, c’est du « poisoned food ». Cela au risque de laisser sa population mourir de faim.

Comment en est-on arrivé là ? Le pays le plus puissant de la planète, les Etats-Unis en l’occurrence, et qui à ce titre devrait aussi être un exemple sur le plan moral voyait rejeter sans ménagement son offre, avec méfiance, sans autre forme de procès, par un petit pays africain. Il se trouve que l’Union européenne, elle aussi, avait déjà émis des réserves quant à l’utilisation des produits génétiquement modifiés, allant même jusqu’à interdire littéralement leur libre commercialisation.

Le fait est que, les plantes génétiquement modifiées sont protégées par des brevets dont l’essentiel est détenu par les firmes américaines. Cela veut dire en clair que le paysan africain qui se veut productif se trouve obligé, d’une façon ou d’une autre, de verser « quelque chose » à la société détentrice du brevet sur la semence. Dans le monde, aujourd’hui, 60% de la population active sont des paysans. Cela représente un potentiel énorme de source de revenus pour des produits brevetés. Voilà qui rend suspecte toute incitation à consommer des produits issus d’organismes génétiquement modifiés (OGM).

Ce sentiment de méfiance pourrait s’expliquer. Depuis près de deux décennies, les pays africains, en proie à de sérieuses difficultés économiques, se sont vus imposer les programmes d’ajustement structurel par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Pour sortir de la crise, leur a-t-on dit, ils devront tout « libéraliser ». Cette libéralisation tous azimuts signifiait essentiellement adopter des mesures drastiques, assorties de conditionnalités comme les privatisations massives des entreprises d’État, conduisant notamment à la mise en chômage des milliers de travailleurs, la suppression des subventions et la libéralisation des marchés. En échange ces pays étaient supposés bénéficier, comme par enchantement, de retombées positives dans leurs économies respectives, mais aussi et surtout de plus d’équité dans le commerce international. Mais nombreux sont les pays qui durent déchanter, car non seulement la formule magique n’a pas fonctionné, d’autres formes de barrières ont vu le jour, qui les empêchent de bénéficier de prix raisonnables sur leurs produits d’exportation. En effet, l’ensemble des pays riches, particulièrement les Etats-Unis et l’Union européenne ont de fait mis en place une concurrence déloyale dans les échanges internationaux, notamment en subventionnant lourdement leurs agriculteurs au détriment de ceux des pays africains.

L’Afrique n’en fini pas de faire les frais de cette distorsion somme toute dévastatrice d’économies dans nombre de ses pays. En Afrique de l’ouest et du centre, de millions de gens vivant essentiellement de la production du coton sont menacés par d’énormes subventions versées par les Etats-Unis ou l’Union européenne à leurs producteurs respectifs.

Reste le problème épineux de la dette dont le service dévore la plus grande part des budgets des pays africains. Il ne reste alors que de maigres ressources pour financer les services sociaux : la santé, l’éducation, etc. Au rythme où on va, chaque bébé qui naît en Afrique a déjà sa part de dette qu’il devra payer d’une manière ou d’une autre le moment venu. Ceci est d’autant plus choquant que nombre de ces prêts ont été octroyés à des gouvernements que les créanciers savaient absolument illégitimes, sinon corrompus. C’est dire qu’il s’agit dans bon nombre de cas de dettes dites « odieuses » dont il serait tout à fait légitime de remettre en question en revisitant les conditions dans lesquelles les dettes en question ont été octroyées. Les africains ont à juste titre un ressentiment profond envers la dette extérieure, d’autant qu’ils sont persuadés qu’elle sert aujourd’hui de prétexte pour dicter à leurs gouvernements la politique dite du libéralisme. Malgré quelques gestes en faveur de la réduction, l’Afrique continue de consacrer plus de ressources au service de la dette extérieure que pour son système de santé.

L’ensemble de ces questions m’ont interpellé à plus d’un titre. D’abord en tant que citoyen du monde, l’on ne peut rester indifférent devant un échange aussi inéquitable, une injustice aussi flagrante, qui a pour effet de mettre inutilement en péril la vie de millions de personnes. Ensuite, en tant qu’africain, je me suis senti concerné, et même pour ainsi dire visé personnellement. Car la problématique du développement de l’Afrique au XXIème siècle est une préoccupation majeure, non seulement pour les populations africaines mais également pour le reste du monde, pour des motifs à la fois historiques, géopolitiques, économiques, sociaux et culturels. Le continent africain a défini une vision africaine du développement, conçue, élaborée, parrainée et adoptée par des Chefs d’Etat démocratiquement élus. Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) s’inspire de l’expérience que notre continent a accumulée pendant près d’un demi siècle et s’intègre dans la problématique d’une Afrique nouvelle. Mais une entreprise si grande, et si pertinente qu’elle soit, ne peut prospérer qu’à la condition de s’inscrire dans les consciences et de se traduire dans les actes.

Rien n’aura transformé aussi profondément et rapidement la société que l’essor d’Internet et d’autres technologies de l’information et de la communication (TIC) au cours de la décennie écoulée. En effet, les TIC ont modifié radicalement les rapports et les liens sociaux et économiques en offrant aux particuliers, aux entreprises et aux gouvernements les moyens de bâtir des sociétés et des économies plus productives, plus ouvertes à tous donc plus favorables au développement. Or, pour l’instant, force est de constater que ceux qui auraient le plus besoin des avancées découlant de cette révolution – les pays en développement en l’occurrence – sont aussi ceux qui ont le moins accès à ces technologies.

En dépit de toutes les déclarations publiques et malgré l’existence de plusieurs mécanismes financiers, la fracture numérique ne cesse de croître et d’amplifier les risques d’une marginalisation irréversible des populations de nombreux pays du sud, en particulier des pays africains. D’autre part, l’utilisation de la biotechnologie est encore très faible en Afrique, où elle constitue pourtant à la fois une opportunité de développement durable et une menace économique potentielle réelle. Selon les estimations des experts, l’Afrique dépassera à l’horizon 2025 1,2 milliards d’habitants. Le continent devra accroître sa production actuelle d’au moins 10 fois pour satisfaire les besoins de cette population. Cela n’est évidemment pas possible sans un changement radical pour maîtriser les biotechnologies afin d’accroître substantiellement la production alimentaire tout en appliquant le principe de précaution car la communauté scientifique est partagée en ce qui concerne les dangers pour la santé des populations.

Au niveau mondial, l’Afrique ne figure plus parmi les priorités: chaque année près de 350 milliards de dollars sont consacrés aux subventions en faveur des agriculteurs des pays riches, alors que les apports d’aide aux pays pauvres représentent moins d’un sixième de ce montant. Un système commercial mondial équitable ne peut voir le jour tant que les pays développés ne se montrerons pas déterminés à réduire cette inégalité criante en réduisant les énormes volumes d’aides et de subventions intérieures. Ils doivent aussi prendre des mesures pour améliorer l’accès des produits africains à leurs marchés. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Mais mon propos ne vise pas tant à pleurnicher sur le sort de l’Afrique qu’à offrir des solutions pour l’aider à sortir de ce marasme, car les politiques commerciales des pays riches – osons le dire – ne sont qu’un élément du problème. L’aide publique au développement (APD) a été certes mal conçue par les pays donateurs souvent avec des objectifs difficiles à discerner mais force est de constater que nombre de gouvernements africains ont bel et bien reçus de l’argent dont l’essentiel a été gaspillé, sinon détourné. Au point qu’aujourd’hui, dans l’ensemble des pays donateurs, ce type d’aide est devenue très impopulaire à cause précisément de la perception – parfois justifiée – que l’Afrique est un éternel assisté.

Plus encore, faute de s’être adaptée à la nouvelle donne qui a émergé à partir de la fin du 20e siècle, l’Afrique, plus que jamais, court aujourd’hui un risque de marginalisation totale dans le monde. C’est dire que l’Afrique doit elle-même prendre son destin en main et engager les réformes nécessaires pour tirer parti des possibilités présentes et futures du système commercial mondial. Il est indispensable qu’elle forme d’urgence ses populations et améliore ses capacités de production. Ce n’est qu’à cette condition qu’elle sera en mesure de faire face à la concurrence sur les marchés mondiaux. Une erreur capitale commise au cours des années 1970 et 1980 est de n’avoir pas commencé à diversifier les économies des pays africains afin de mettre fin à leur dépendance vis-à-vis de leurs principaux produits de base. Le résultat est qu’aujourd’hui, la plupart des pays africains misent toujours sur une gamme très réduite de produits d’exportation, ce qui les laisse vulnérables aux fluctuations des cours mondiaux de ces marchandises. C’est ainsi que, de 1980 à 2000, le prix du cacao a baissé de 71%, celui du sucre de 77%, celui du café de 64% et celui du coton de 47%. En Afrique, les prix à l’exportation sont près de quatre fois plus instables que ceux des pays développés.

Il est aussi urgent que les pays africains travaillent de concert pour mettre en place des politiques communes et dégager des stratégies au niveau régional , sous-régional et national portant sur l’utilisation des technologies nouvelles ou des biotechnologies, afin d’apporter une réponse, par la science, aux problèmes majeurs rencontrés par nos populations, à savoir l’insécurité alimentaire, le manque d’accès à l’eau potable, la malnutrition, la problématique sanitaire et la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles.

Ce livre est fondé essentiellement sur mon expérience. De ce fait, il est loin d’être aussi riche en notes et en citations que le serait un travail de recherche universitaire. L’ouvrage vise à permettre aux peuples africains de mieux comprendre les enjeux, puis les options qui s’offrent à eux dans tous les secteurs de l’activité économique. Il passe en revue les actions qui doivent être engagées pour aider le continent à se frayer un chemin dans la mondialisation, met en évidence les problèmes à surmonter, à l’extérieur comme à l’intérieur. Il a également pour ambition de leur proposer des orientations concrètes dans le cadre d’une stratégie de développement durable à l’aide des TIC et des biotechnologies sans pour autant prétendre offrir des solutions clé en main. Il va sans dire que la trop longue histoire de notre déclin pourrait conduire certains à croire que tout a été essayé, par conséquent qu’il vaut mieux rien faire et se contenter de vivre d’expédients. Naturellement, je m’inscris en faux contre cette vision apocalyptique de l’avenir.

Au demeurant, si ce livre contribue à armer les consciences en vue d’un bouleversement de l’ordre économique mondial parce que celui-ci est inéquitable, s’il aide les pays africains à s’approprier des industries et techniques de transformation de matières premières, à appréhender et adopter les nouvelles techniques numériques et biotechnologies, et à en tirer le plus grand parti, il aura atteint son but, et j’aurai le sentiment d’avoir fait œuvre utile.

Jacques BONJAWO

Brève biographie de Jacques Bonjawo

Jacques BONJAWO est senior manager à Microsoft pour le programme IT Academy pour l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est. À ce titre, il est responsable de 46 pays où il doit développer et mettre en oeuvre un plan d’action pour l’appropriation des technologies de pointe par les institutions universitaires de ces pays. Cette démarche conduit à une seule ambition : contribuer à l’émergence d’une société de la connaissance en Afrique. Avant sa nomination à ce poste, M. Bonjawo occupait à Redmond, siège social de Microsoft, le poste de senior manager dans la division Internet MSN.com où il animait des équipes pour la fabrication de logiciels. Auparavant, Il a travaillé pour plusieurs firmes dont Philips aux Pays-Bas, a été chef de projet informatique chez Coopers & Lybrand, puis PricewaterhouseCoopers aux USA.

En Septembre 2002, M. BONJAWO a été élu président du Conseil d’administration (PCA) de l’Université Virtuelle Africaine, une institution d’éducation à distance crée par la Banque Mondiale. Il est l’auteur d’un livre qui s’intitule Internet, une Chance pour l’Afrique aux éditions Karthala, Paris, 2002. M. Bonjawo a été selectionné plusieurs fois pour présider les jurys de grands prix dont celui de RFI-Net Afrique ainsi que Trophées Initiatives de People TV. Il a également donné plusieurs conférences à travers le monde.

M. Bonjawo est souvent l’invité de plusieurs radios (BBC, RFI, Africa No 1, etc.) et chaînes de télévision (People TV, RFO, etc.) pour intervenir sur les questions de développement et technologies. Il est également chroniqueur pour la Revue Géopolitique Africaine (www.african-geopolitics.org), et membre du Conseil d’administration du Club Millénium à Paris (www.clubmillenium.org).

Jacques BONJAWO

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