POINT PRESSE

PROJETS

Mémoire d’esclaves

Inscrite à l’agenda de l’UNESCO en 2004, la Journée Internationale du Souvenir de la Traite Négrière et de son Abolition (JISTNA) est célébrée le 23...

La banque de demain…

Afrology a lancé en 2020 un projet de création d’une banque d’épargne et d’investissement. La Banque de demain regroupe des africains de la diaspora répartis...

La question des mandats présidentiels en Afrique

Le cas du Sénégal: Macky Sall tranche le débat

“En aucun cas, nul ne peux faire plus de deux mandats” réclament nos confrères togolais. Le groupe Afrology s’attaque ce mois d’Octobre à ce sujet et se propose de livrer son analyse sur la question. En attendant, nous avons voulu savoir ce qu’en pense la presse et les autorités africaines…

La question agite le landerneau politique depuis que le Pr Babacar Gueye a indiqué que «juridiquement Macky Sall peut briguer un 3e mandat » en l’absence de « dispositions transitoires pour prévoir que le mandat en cours fait partie du décompte des deux (2)  mandats que l’actuel Président peut avoir».

Malgré les éclairages du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall qui convoquant l’article 27 de la Constitution a écarté toute possibilité pour le Président Macky Sall de briguer un troisième mandat consécutif, le professeur Jacques Mariel Nzouankeu a confirmé son collègue. «Aucune disposition de la Constitution ne règlemente la dévolution des mandats du Président Macky Sall, c’est-à-dire la manière dont ils vont se succéder. La Constitution ne dit pas si le nouvel article 27 entre en vigueur à l’expiration du mandat en cours du président de la République. Surtout, nulle part il n’est écrit que le mandat de 7 ans est, ou n’est pas compris dans le décompte des deux mandats consécutif», a soutenu le Professeur à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Le principal concerné a finalement réagi. Et ce, pour minimiser et battre en brèche.  « Nous devons être très sérieux dans ce pays lorsque nous voulons apporter une contribution positive à la marche de notre pays. Cette question a été définitivement fixée par la Constitution. Le nombre de mandats, c’est réglé depuis très longtemps. Pourquoi engager une réflexion sur un débat de 2024 ? Ce débat ne doit pas nous faire perdre du temps », a déclaré le Chef de l’Etat. Ce, d’autant plus que, selon ces propres termes, « (ils ont) « engagé il y a un an engagé une réforme majeure de la Constitution par voie référendaire justement pour régler la question » en indiquant qu’ « (ils avaient) une majorité à l’Assemblée nationale » mais ils ont « préféré consulter le Peuple sur une réforme très sérieuse pour régler la Constitution ».

« La question des mandats est réglé depuis très longtemps », a assuré Macky Sall. Avant de souligner qu’il s’agissait de la durée des mandats (de sept (7) à cinq (5) ». « Je reste dans la logique de ne pas dépasser les deux (2) mandats si le peuple sénégalais me fait confiance », a-t-il clos.

Le président de la République s’est prononcé lors du point de presse qu’il animait avec son homologue du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Source: PressAfrik